Quels types de greffe un chirurgien-dentiste est-il habilité à faire ?

En cabinet dentaire, un chirurgien-dentiste reçoit ses patients et ses patientes en consultation pour des visites de contrôle. Il prodigue des soins, conseille et accompagne sa patientèle mais il pratique aussi différents types d’interventions. Aujourd’hui la clinique dentaire du Docteur Ananou à Antibes vous propose d’en savoir plus sur les greffes pratiquées par les spécialistes en chirurgie dentaire.

Les actes chirurgicaux du dentiste.

https://www.pexels.com/fr-fr/photo/lumineux-femmes-brouiller-noir-3945607/

La liste des interventions qu’un chirurgien-dentiste peut pratiquer

La liste des opérations qu’un chirurgien-dentiste est habilité à pratiquer en cabinet dentaire ou à l’hôpital est longue. On trouve : l’extraction des dents, la mise en place d’implants dentaires, l’endodontie (qui consiste à traiter l’intérieur de la dent, en cas de pulpite notamment) ou encore la réalisation d’une greffe. Cette dernière opération est bien souvent pratiquée par des chirurgiens dentaires spécialisés. Dans tous les cas, il est nécessaire d’être aiguillé par un bon dentiste en amont.

Les greffes pratiquées en clinique dentaire

En clinique dentaire, on pratique majoritairement deux types de greffe : la greffe de gencive et la greffe de l’os. Ces deux interventions doivent impérativement être pratiquées par un bon chirurgien-dentiste pour une prise en charge adaptée. En quoi consistent-elles exactement ? Notre cabinet spécialisé dans les soins et l’esthétique dentaires à Antibes vous dit tout.

La greffe des gencives

La récession gingivale est un phénomène courant qui se traduit par une diminution progressive de la gencive. Ce type de pathologie est bien souvent lié à une maladie des gencives telles que la parodontite ou la gingivite. La greffe de gencive peut être requise pour éviter que d’autres problèmes dentaires autrement plus graves ne se déclenchent. La technique d’intervention pour stopper le retrait de la gencive consiste à prélever un greffon sur le palais ou la gencive et de le greffer au niveau des tissus dénudés. Une fois la greffe gingivale réalisée et cicatrisée, la racine mise à nu est de nouveau recouverte par un tissu dense et épais.

La greffe osseuse

La mâchoire se compose de plusieurs os (notamment le maxillaire et la mandibule). Ce que l’on appelle l’os alvéolaire est la partie qui entoure une dent et qui se façonne autour de celle-ci tout en restant reliée aux os de la mâchoire. Lorsque la dent est endommagée et qu’elle meurt, l’os alvéolaire est immédiatement impacté.

En cas de fragilisation de l’os, il est essentiel de trouver un dentiste pour déterminer l’origine du problème et obtenir des soins adaptés. En cause ? La perte de dents qui affaiblit significativement l’os alvéolaire, la présence d’une tumeur osseuse, une maladie parodontale aggravée, un accident ou une malformation, la perte de densité osseuse liée à l’âge, etc.

Bien que les techniques évoluent considérablement d’année en année, un chirurgien-dentiste préconisera néanmoins la greffe osseuse dans de nombreux cas. Il en existe trois grands types : la greffe autogène, allogène et exogène. Dans tous les cas, un greffon est prélevé puis implanté dans l’os fragilisé de la mâchoire. Le délai de consolidation est souvent plus long que pour une greffe gingivale (on compte de quelques semaines à plusieurs mois.)

Les commentaires sont fermés.