Apprenez-en plus sur les fameuses dents de sagesse

Au fil du temps, la bouche de l’homme a évolué. La structure de sa mâchoire et la nature des tissus organiques et de ses dents ne sont plus les mêmes que celles de nos ancêtres.  Historiquement, les dents de sagesse avaient une réelle utilité mais, avec l’évolution, nous ne nous servons uniquement plus que des incisives, des canines, des prémolaires et des molaires. Votre cabinet dentaire fait un zoom sur ces dents qui continuent pourtant d’exister dans notre bouche. Nous vous expliquons si les enlever est obligatoire en fonction des symptômes.

Reconstitution de dents.

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Une dent de sagesse, c’est quoi ?

Les dents de sagesse sont en fait les troisièmes molaires situées au fond des arcades dentaires, derrière les molaires. Ces dents sont en réalité un vestige de notre passé génétique. Avant, elles avaient une fonction de mastication tout comme les autres molaires. Les dents de sagesse servaient en particulier à mastiquer la nourriture et les aliments durs comme des végétaux et des viandes non cuites qui nécessitaient des dents fortes pour les broyer.

Comment sait-on qu’elles poussent ?

Lorsque vos dents de sagesse poussent, vous pouvez voir des gonflements de votre gencive, mais aussi avoir des douleurs dans votre bouche au niveau de leur emplacement. Vous pouvez également constater une enflure de votre mâchoire.

Est-il obligatoire de les enlever ?

Enlever les dents de sagesse n’est pas obligatoire si celle-ci ne gênent pas les autres dents. Une dent de sagesse poussant vers l’intérieur risque de dévier les autres afin de prendre sa place, dans ce cas elles sont retirées.

Comme elles sont difficiles d’accès, elles sont également sujettes aux caries et peuvent infecter les dents voisines. Si vous décidez de les conserver, des rendez-vous réguliers chez votre dentiste sont nécessaires pour vérifier que tout va bien.

Si vous décider de les extraire, vous passerez un examen radiologique afin de déterminer leur position et si elles ont l’espace nécessaire pour pousser sans gêner. L’opération pourra être ensuite réalisée par un chirurgien-dentiste, sous anesthésie locale ou générale en cabinet ou dans un hôpital.

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