La Carie
C’est la « maladie » dentaire la plus connue. En fonction de l’alimentation, l’hygiène, l’anatomie buccale, l’acidité buccale, la qualité de la salive, l’hérédité ou le stress, les bactéries buccales peuvent provoquer l’apparition de caries.
La carie commence par une déminéralisation de l’émail puis se développe plus ou moins rapidement dans la dentine qui est un tissu plus perméable. A ce stade les caries sont assez « silencieuses », elles passent inaperçues.
Seul un bilan panoramique et dentaire peut les mettre en évidence. C’est pendant cette étape que le traitement de la carie est le plus approprié.
Lorsque la carie évolue certains signes apparaissent : sensibilité au chaud et froid, douleur au « sucré » ou encore une coloration anormale de la dent.
Au-delà de ces signes, si vous attendez encore, la carie évoluera soit vers une « pulpite » (rage de dent) avec des douleurs spontanées violentes difficiles à soulager, soit vers une « nécrose » de la dent (la pulpe est étouffée par l’inflammation) qui n’est pas douloureuse jusqu’à l’apparition d’un abcès qui vous laissera un souvenir très désagréable !
Le traitement de la carie qui a été très longtemps banalisée est désormais un acte très technique, fiable et pérenne par l’utilisation des composites et de techniques de collage très élaborées.
Lorsque la carie est très étendue et profonde la reconstruction de choix sera réalisée par un onlay qui est une pièce en céramique réalisée sur mesure en laboratoire et collée dans la cavité de la dent.
Composites ou onlays sont des reconstructions esthétiques fiables et durables.
Le but ultime du traitement de la carie est d’enrayer l’infection de la dentine et d’éviter absolument la dévitalisation de la dent qui reste la pire solution. (Voir les effets des dents dévitalisées sur la santé).
Sur le plan de la santé générale les caries à évolution lente lâchent une partie de leur charge bactérienne à travers les vaisseaux de la pulpe et constituent, dans la bouche, des réservoirs à bactéries qui infectent le bol alimentaire en permanence.
Ces deux facteurs inflammatoires ne sont pas sans conséquence même si leur mise en évidence n’est pas systématique.